Conférence incontournable sur l’IA et la transformation de la justice
- Le Droit en Bref
- 15 sept.
- 3 min de lecture

Les 15 et 16 octobre 2025, le Laboratoire de cyberjustice de l’Université de Montréal accueillera la conférence annuelle du partenariat Autonomisation des acteurs judiciaires par la cyberjustice (AJC), un lieu de dialogue incontournable pour tout professionnel du droit, décideur, chercheur ou expert souhaitant comprendre, anticiper et participer à la transformation du secteur de la justice.
Les 15 et 16 octobre 2025, le Laboratoire de cyberjustice de l’Université de Montréal deviendra l’épicentre des discussions sur l’avenir du droit et de la technologie. La conférence annuelle du projet Autonomisation des acteurs judiciaires par la cyberjustice (AJC) réunira chercheur·se·s, professionnel·le·s du droit, décideur·se·s publics et expert·e·s en IA autour de trois questions simples, mais porteuses : Qu’avons-nous appris ? Qu’avons-nous manqué ? Où allons-nous ?
Au-delà d’un simple colloque académique, la Conférence du partenariat AJC se veut un carrefour où les acteurs clés du droit et de la technologique peuvent échanger, débattre et réfléchir ensemble aux enjeux critiques de la transformation numérique de la justice.
AJC 2025 : PROMOUVOIR LE LEADERSHIP CANADIEN EN MATIÈRE D'IA ET DE TECHNOLOGIES AU SERVICE DE LA JUSTICE
🗓 15-16 octobre 2025
📍 Université de Montréal, Laboratoire de cyberjustice
Une programmation brûlante d’actualité
L’édition 2025 réunira plus de 45 chercheur·se·s, partenaires et professionnel·le·s du droit à Montréal au sein du Laboratoire de cyberjustice, hôte de l’événement. Cette année, le leadership du Canada dans les domaines de l’intelligence artificielle et de l’innovation technologique au sein du système judiciaire sera mis de l’avant.
Parmi les temps forts, la conférence d’ouverture sera donnée par Mireille Hildebrandt, professeure émérite à la Vrije Universiteit Brussel, qui s’attaquera à un sujet brûlant : la contestabilité des décisions fondées sur l’IA. Cinq panels portant sur des enjeux de l’heure rythmeront ensuite les deux jours :
Réglementer l’IA dans le secteur de la justice (le réflexe réglementaire)
Expérimenter les technologies de l'IA pour renforcer l'autonomie des acteurs judiciaires
Qu’avons-nous manqué ? Débat guidé
Leçons pour améliorer les pratiques des acteurs de la justice
Jeunes chercheur·se·s : IA, justice et politique
Zoom sur deux figures majeures qui marqueront cette édition:
Karim Benyekhlef, Ad.E, professeur à la Faculté de droit de l’Université de Montréal et Mireille Hildebrandt, professeure émérite à la Vrije Universiteit Brussel (VUB).
Le projet derrière l’événement
Financé par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH), le projet Autonomisation des acteurs judiciaires par la cyberjustice est un partenariat de recherche, unique dans le domaine de la recherche en intelligence artificielle et en cyberjustice. Dirigé par le professeur Karim Benyekhlef, il réunit depuis 2018 une équipe de 52 chercheur·se·s et 44 partenaires issu·e·s des meilleurs centres de recherche en cyberjustice, du milieu judiciaire, du secteur des technologies de l’IA appliquées à la justice et de la société civile.
L’objectif du partenariat : mettre l’intelligence artificielle au service des acteurs judiciaires pour améliorer la prévention et la résolution des conflits.
À propos du Laboratoire de cyberjustice
Créé en 2010 par le professeur Karim Benyekhlef, Ad.E, le Laboratoire de cyberjustice de l’Université de Montréal est un espace de réflexion et de création où les processus de justice sont modélisés et repensés. Plus précisément, l’équipe du Laboratoire analyse l’incidence des technologies sur la justice et développe des outils technologiques concrets et adaptés à la réalité des systèmes judiciaires. Bénéficiant d’une expertise universitaire et multidisciplinaire, son équipe est animée par plusieurs étudiant·e·s dynamiques ainsi que par des chercheur·se·s et professionnel·le·s qualifié·e·s. En plus de son équipe permanente, établie à l’Université de Montréal, l’expertise du Laboratoire s’étend à l’échelle mondiale : son équipe internationale rassemble plus d’une vingtaine d’universités et de centres de recherche, 45 chercheur·se·s et 42 partenaires.