Suite à une action collective intentée aux États-Unis contre la marque de condoms Trojan, un cabinet d’avocats de Montréal a emboîté le pas en déposant une demande d’action collective pour les Québécois.
La demande déposée par Me Andre Grass du cabinet Actis Law Group mentionne que les condoms lubrifiés ultraminces Trojan sont «impropres à l’usage», car ils contiennent des SPFA (substances perfluoroalkyliques et polyfluoroalkyliques ) qui sont absorbés par le corps humain.
Il semble que différentes études auraient démontré que l'exposition ou l’absorption de SPFA pourrait créer des troubles de la thyroïde, des lésions du système immunitaire, divers types de cancer, des lésions du foie, provoquer du diabète, de l’hypertension, une baisse de la fertilité, des problèmes de reproduction, etc.
La poursuite réclame des dommages punitifs pour tous les Québécois qui ont acheté des condoms Trojan ultraminces commercialisés par Church & Dwight Canada.
Il sera possible d’en apprendre davantage dès que le tribunal aura procédé à l’analyse de la demande pour autorisation. Dans l’éventualité où le tribunal approuve la demande, de nouvelles informations deviendront disponibles concernant ce dossier.
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