C’est le 30 octobre prochain que les nouvelles dispositions de la Loi concernant les soins de fin de vie et les demandes anticipées d'aide médicale à mourir entreront en vigueur.
C’est ce qu’ont annoncé la ministre responsable des Aînés et ministre déléguée à la Santé ainsi que le ministre de la Justice et procureur général du Québec.
Conformément à cette loi, une personne ayant un diagnostic de maladie grave et incurable qui mène à une inaptitude à consentir aux soins pourra formuler une demande anticipée d'aide médicale à mourir.
Cette disposition fait suite à une recommandation provenant du rapport de la Commission spéciale sur l'évolution de la Loi concernant les soins de fin de vie.
«La question des demandes anticipées d'aide médicale à mourir fait largement consensus au Québec. Le gouvernement prend les moyens nécessaires pour assurer le respect des choix collectifs de la nation québécoise et permettre l'entrée en vigueur des dispositions de la Loi concernant les soins de fin de vie dûment adoptée par l'Assemblée nationale du Québec.» - Simon Jolin-Barrette, ministre de la Justice et procureur général du Québec
Pour assurer la mise en œuvre des nouveaux articles de loi, le ministre Simon Jolin-Barrette a demandé au Directeur des poursuites criminelles et pénales de tenir compte du consensus québécois sur la question des demandes anticipées d'aide médicale à mourir. Il lui a également demandé de veiller à ce que les conditions prévues à cette loi soient respectées lors de sa décision de porter ou non des accusations criminelles.
«Notre Loi concernant les soins de fin de vie comprend des balises strictes et assure un encadrement rigoureux pour les personnes qui souhaitent formuler une demande anticipée d'aide médicale à mourir.» - Sonia Bélanger, ministre responsable des Aînés et ministre déléguée à la Santé.
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