Par Le Droit en Bref | 27 septembre 2022 -
Après un autre été à subir les odeurs malodorantes de Sanimax, qui traite les carcasses d’animaux morts, des citoyens de Lévis souhaitent s’ajouter au recours collectif qui concernait à la base, les usines de Rivières-des-Prairies et de Saint-Hyacinthe.
La demande d’autorisation originale, pour ce recours, a été déposée au tout début de l'année 2022, mais l’avocat Charles O'Brien du cabinet Lorax Litigation a informé la Cour de son intention de demander des amendements pour inclure les citoyens de Lévis au recours.
Les citoyens réclament, depuis janvier 2019, plus de 100 millions de dollars en dommages pour toutes les personnes et entreprises localisées à moins de 3,33 kilomètres des installations d'équarrissage de ces municipalités.
«Tout devient concret, réel pour tous les citoyens qui souffrent. Je suis super heureuse que l'avocat ait accepté de nous inclure, on lui a prouvé qu'on est prêts pour la bataille», a exposé la représentante des citoyen de Lévis, Katlyne Fortin en entrevue avec le journal Le Soleil.
Les demandeurs estiment que l'action collective pourrait concerner environ 135 000 personnes, mais le nombre de victimes alléguées à Lévis demeure jusqu’à maintenant inconnu.
En plus de l'action collective, les requérants souhaitent également obtenir une injonction pour enrayer le problème. Les villes de Montréal et de Saint-Hyacinthe, de même que le gouvernement du Québec, sont également mis en cause dans cette affaire.
Le maire de Lévis, Gilles Lehouillier avait promis son appui à un futur recours collectif, mais aurait supposément fait volte-face. Mme Johanne Lapointe, directrice du cabinet du maire Lehouillier aurait mentionné au Soleil que la ville préférerait plutôt amener tous les intervenants autour d'une même table afin de définitivement régler le problème.
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